mardi 1 mai 2012

SEP et Alimentation - 2/3 - vers une vie simple

N’oubliez pas d’aller voir plus bas, l’épisode 1 sinon, vous risquez de ne pas comprendre le contexte de l’article et ce serait bien dommage …

Nous sommes fin février 2011. Souvenez-vous, à la fin de l’épisode précédent, de l’état dans lequel je me trouvais depuis l’annonce de ma maladie – soit disant, pas bien « déterminée » par le monde médical – et à la recherche de réponses pour mieux comprendre et lutter, j’ai donc lu le titre du livre : « Les secrets de l’alimentation anti-inflammatoire » du Dr Serfaty-Lacrosnière. Juste le titre, hein.

 Dans ma tête, s’est déroulé le discours suivant :
Tiens ? « Inflammatoire », comme dans ta maladie avec des inflammations au niveau des nerfs. Tiens ? « Anti-inflammatoire », comme certains médicaments que l’on t’a prescrits justement à ce propos, corticoïdes en intra veineuse en tête. Tiens ? « Alimentation », comme si manger pouvait faire avoir une action comme des médicaments qu’on prescrit, ça n’a pas l’air très sérieux … bon, voyons ce que cette dame essaye de vendre.

Et j’ai ouvert le livre, là, dans le magasin, et quelques minutes plus tard, je l’achetais alors que je n’achète jamais de gros livres d’une certaine somme aussi rapidement, surtout pas sans m’être bien renseigné. Mais là, ce livre, à travers les quelques mots lus par-ci par-là, avait tout éclairé dans mon sombre état.

Et par la suite, en lisant plus complètement, je vous assure que ce livre me parlait à moi, me parlait de moi. Il a fait le lien - et un début de lumière - sur le pourquoi de la composante auto immune de la maladie qui comme bien d’autres maladies, dites « inflammatoires » - dont le cancer, le diabète et l’obésité - ah ? -, sont la conséquence d’une inflammation chronique du corps.

Ça alors ! Tout devenait compréhensible ! Mon système immunitaire - mes bons petits soldats - déboussolé par les agressions répétées et pluri-quotidiennes de mon corps et ce système, en quelque sorte, « pète un plomb », se perd dans son objectif de défense vis à vis de l’extérieur et attaque des éléments du corps qu’il défend habituellement. Mais oui !

A l’opposé de ce que je croyais/savais alors, l’inflammation n’est pas un problème, au contraire, c’est une réponse normale du corps à une agression, quelle qu’elle soit. C’est un peu comme la fièvre qu’on veut à tout prix faire tomber alors qu’elle sert au corps pour élever la température et le mettre dans les bonnes conditions pour lutter contre l’envahisseur.

Ainsi, l’inflammation, c’est un enchaînement de réactions que déclenche le corps pour optimiser sa lutte contre une agression. En gros – très gros-, il augmente la vascularisation, pour accélérer l’intervention des globules blancs et évacuer les toxines/l’agresseur.
Prodigieux ! – et j’espère, à peu près exact, j’explique mal -

Boum ! L’inflammation, c’est bien, c’est normal et surtout, c’est le signe d’une lutte contre une agression d’une partie du corps, par une toxine. Voilà, un début d’explication … mais c’est quoi cette inflammation chronique ? Une maladie comme « maladie chronique » ?

L’inflammation chronique a l’air d’être déclenchée et entretenue dans le corps par divers facteurs du genre :
  • Des agressions liées à l’environnement, comme la pollution en général et la pollution de notre alimentation en particulier, qui déclenche des inflammations des intestins (le filtre de l’alimentation), de la peau, des bronches (les filtres de l’air), du foie ou des reins (les filtres du sang) entre autres ;
  • Une alimentation non adaptée qui créé de l'inflammation au niveau du système digestif encore et les intestins surtout ;
  • Une mauvaise gestion du stress qui déclenche des hormones inflammatoires créant une inflammation qui sert dans d’autres circonstance (héritage de nos ancêtres) ;
Je résume un peu trop sans doute.

Boum bis ! L’inflammation chronique, à la base de pathologies dont la mienne, nous en sommes les instigateurs et donc responsables. Re-Boum sur ma tête !

A ce moment là, j’ai eu des vertiges car des choses se mettaient en place : un  pourquoi, un comment et - déclic- un « comment lutter »!

A partir de ce livre et des révélations qu’il m’a faites, j’ai su où chercher, j’ai compris comment me doter d’armes supplémentaires – en plus de ce pauvre traitement (en efficacité, hein, pas en prix)– et augmenter ainsi, avec ce nouvel espoir, à bien plus de 30% de chances que la maladie ne m'handicape pas aussi gravement qu’annoncé par les éminents professeurs – à savoir dans un fauteuil roulant en moyenne sous 20 ans (oui, je simplifie, mais c’est mon ressenti).

Remplie d’une force nouvelle par la connaissance, j’ai mené alors, fin février 2011, une recherche active sur cette inflammation dite chronique, que je m’infligerai apparemment,  sournoisement, méchamment et bêtement surtout - pour arrêter de le faire, bien sûr.

Donc si vous avez bien suivi les méandres de mes avancées/conclusions, vous en êtes au même point que moi : inflammation chronique -> déboussole le système immunitaire -> qui attaque son propre corps sous la forme de pathologies diverses et de type inflammatoires -> dont ma sclérose en plaques.

En remontant la bobine, il y a ma disposition 2 facteurs sur lesquels agir - et c’est déjà pas mal j’en avais zéro, il n’y a pas longtemps - :
  • Le stress créé ou subi – bon, bon, encore au début de l’intention d’une action -  je suis du type nerveux - mais une vie plus simple devrait y contribuer
  • L’alimentation donc, moins polluée - ça, c’est facile à faire, j’en reparle - et plus adaptée - ouh là, plein de pistes mais à l’encontre de mes habitudes, pas si simple en pratique, j’en reparle aussi.
Bon, y a du boulot, mais qu’est ce que ça fait du bien au moral et apaise après les tourments éprouvés depuis le diagnostic !

Fin de l’épisode 2

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