mercredi 30 mai 2012

Suite 1 - Le bio - Mes choix alimentaires – en lien avec la SEP


Une alimentation non - moins - polluée, c’est du bio ?
C’est la question que j’ai dû évidemment me poser et la réponse est oui, assurément du bio !


Du bio, avec le label bio ?
Eh bien, il est certain que j’aimerai encore être la femme très naïve d’antan et que je puisse avec la même candeur - stupide - faire confiance à la bonne foi des producteurs non labellisés - comme avant avec l’industrie agroalimentaire -. Mais je ne peux plus faire confiance comme «avant», avant de savoir que tout est mensonge et qu’on nous enfume à longueur de temps pour que l’on consomme aveuglément.

C’est fini le temps où je ne lisais pas les étiquettes des produits et où une marque était une garantie – publicitaire – d’une qualité prouvée. Fini ! Fini ! Fini !Je ne suis plus la même ou en tout cas, pas le même pigeon - peut être un autre ? -.

Bref, tout ça pour dire que mon manque de confiance viscéral - et le mot est bien trouvé - passe par l’exigence d’un label et que pour l’instant, j’ai décidé d’accorder ma confiance au label bio, mais uniquement AB - le français -.

Le label AB ? Pourquoi pas un autre ?

Le label AB est un label du ministère de l’agriculture française - allez accordons lui quand même un peu de notre confiance – qui est plus restrictif à ce jour par rapport par ex, au label européen.
Quant aux autres labels, je ne m’y suis pas plus intéressée car même si ils sont plus extrémistes, ils sont moins courants/ plus marginaux et donc réservé à certains distributeurs. Je ne conteste pas leur sérieux, c’est juste qu’ils sont moins accessibles à plusieurs points de vue - j’en reparle -.

Les garanties des produits certifiés AB ?

Je cite : "La présence du label assure au consommateur un plus grand respect de l'équilibre entre la terre, l'eau et l'air, des écosystèmes et des cycles naturels dans les méthodes de production; c'est à dire :
  • Une production évitant au maximum les produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides, additifs, conservateurs, colorants...) et sans OGM,
  • L'assurance qu'aucun aliment ou ingrédient n'a été ionisé/irradié,
  • Pour l'élevage des animaux, le respect du lien au sol : une partie de l'alimentation - bio - doit provenir de la même
    exploitation, ainsi qu'un plus grandrespect des conditions de vie des animaux (espaces suffisants en extérieur, méthodes d'abattage et utilisation en priorité des médecines douces, interdiction des antibiotiques de façon systématique.
  • Pour un produit transformé, une composition avec au moins 95% des ingrédients issus de l'agriculture biologique, les 5% restant devant satisfaire des conditions spécifiques (par exemple l'eau et le sel qui ne peuvent être certifiés).
  • Une période de conversion de 2 ans pour les cultures en pleine terre et de 3 ans pour les arbres (par exemple les vignes).
C’est tiré de ce site - lien - qui résume mieux que le site du ministère  - cahier des charges complet - ce qu’on peut attendre du label.

Je ne sais pas si vous rendez compte ainsi que tous les aliments qui n’ont pas le label AB sont susceptibles – attention, seulement «susceptibles» mais la suspicion est grande - de contenir : soit des pesticides ou herbicides ou engrais chimique ou des OGM - miam, la bonne farine toxique… - soit pour la viande, des hormones de croissance, des résidus d’antibiotiques, etc...  - miam, le veau aux hormones … - Vous vous rendez compte ?

Alors, il y aura toujours quelqu’un pour penser que l’agriculteur de son coin est de confiance ou que le vendeur du marché ne le tromperait pas, mais qu’est ce qui le prouve ?

Moi, on me dit souvent après exposition de mon choix alimentaire, que :

"De toute façon, j’achète ma viande chez le boucher !" "Ah oui ? - je dis - parce ton boucher sait et peut te garantir que sa viande est sans hormones et que les bêtes sont nourries avec de l’herbe et pas des cochonneries au soja ou aux OGM ?"

"Ben …. Non" "Alors - je dis - moi, je préfère aller en supermarché et avoir à ma disposition une étiquette et un label qui me dise ce que j’ai besoin de savoir, avant d’ingérer ce que j’achète." Fin de la discussion.

Hou ! Elle prône la mort du petit commerce !

Franchement, si dans ma ville, il existait une boucherie bio (avec label ou non, mais des garanties affichées) ou même une boulangerie qui ferait du pain bio, je serai la première à faire un détour pour en acheter, mais le constat est là : dans ma-ville-moyenne-de-province, rien de tout ça ! Alors plutôt que d’acheter - à prix d’or en plus - du pain «à l’ancienne» ou une entrecôte dans ces petits commerces sans garanties, je préfère, oui, pour ma santé et celle de ma famille, me tourner vers le supermarché qui lui, a le courage de faire des produits bio et pour pas trop cher en plus.

Je ne veux plus être un pigeon ! Je veux savoir ce que je mange ! Vive les étiquettes quand les garanties font défaut !

Finalement, je n’ai pas le choix : pour un compromis alimentation saine, pratique et pas trop chère, dans ma ville et ma vie, je me fournis dans les rayons bio des supermarchés.

Et les magasins bio traditionnels ?

Oui, ils existent dans ma ville mais ont :
  • le défaut de ne pas être pratiques puisque je ne peux pas faire vraiment toutes mes courses au même endroit. Si ! Me diront certains - d’accord, de temps en temps mais pas tout le temps.
  • l’autre gros défaut, c’est le prix . Pas vrai ! Me diront certains - d’accord, sur certains produits mais pas tous.
Bref, c’est mon choix personnel. Aujourd’hui, je peux remplir de produits bio, mon chariot de courses de la semaine dans mon supermarché - Carrefour, pour ceux que ça intéresse - . C’est sain - enfin plus -, c’est pratique et un peu mais pas trop cher - pour mon budget -, alors le compromis, il est là !

Je ne veux pas avoir à me défendre de mes choix, je ne cherche pas d’approbation mais comme je vous l’ai déjà dit, c’est juste ma vie, elle n’est pas soumise à votre jugement.

Si mes choix vous heurtent ou vous déplaisent, laissez faire.

S’ils vous intéressent, alors construisez vos propres principes d’alimentation et vos propres points de fourniture suivant votre cas personnel. Je serai ravie d’avoir pu vous indiquer une façon de faire qui ne prétend pas être la meilleure, juste la mienne. Je suis ouverte à la discussion.

Voilà, du coup, avec tout cet exposé - et ces justifications -, je trouve que je m'éloigne de mon envie de vous dire clairement et concrètement, comment je vis avec mon alimentation aujourd’hui et combien, je mets d’espoir - en rectifiant ma mauvaise hygiène alimentaire - dans un enrayement ou ne serait ce qu'un ralentissement de la progression de ma maladie - ce n'est pas mon seul espoir heureusement -.

J’ai envie, à la fin de cet article, d'en formuler un nouveau pour vous décrire plus concrètement comment les enseignements de mes 2 livres «prise de conscience» remplissent mon frigo aujourd’hui.

A dans un nouvel article !

Édit : Je me rends compte en relisant l'article à quel point je suis sur la défensive dans les propos, comme si je m'attendais à ce qu'on m'en fasse des commentaires désobligeants. C'est une de mes grandes craintes avec la création de ce blog : en être blessée alors que j'ai suffisamment d'occasion d'être désemparée par ailleurs. J'espère fort que rien ne me fera fermer ce blog où je m'expose beaucoup.

Vous voudrez bien m'excusez de mes attitudes par avance, je suis devenue méfiante et sur la défensive pour beaucoup de choses dans mon souci de préserver ma vie et sa simplicité.

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