jeudi 31 mai 2012

Suite 2 - Le non-raffiné - Mes choix alimentaires – en lien avec la SEP


https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQrbmbiIrYJOoZBp81VDzi-7dLuOfBWSHthR6I9fqzuhhHbI4c1igJe suis me suis donc lancée dans le vaste chantier de vous décrire dans quelles mesures, j’ai changé mes principes et choisi de me nourrir aujourd’hui suite à mes réflexions et cheminements qui découlent du lien que je soupçonne entre ma maladie et mon alimentation « d’avant ».


Dans l’article précédent - suite 1 -, je vous ai indiqué comment j’avais établi un compromis pour gérer l’aspect toxique de l’alimentation lié à sa pollution intrinsèque, qui épuise les défenses du corps. Une alimentation moins polluée en se fournissant de produits bio, sous le label AB pour sa praticité dans les rayons de mon/mes supermarchés.

Vous aurez définitivement compris que ma maladie, encore non handicapante, ne m’a poussé vers aucun choix extrême. Encore une fois, j’estime comme prioritaire de manger avec plaisir en recherchant le meilleur compromis pour ma santé. Les produits bio en sont un, de compromis.

Mais cela ne permet de traiter qu’un seul aspect des composantes nocives de mon alimentation « d’ avant ».

Les deux livres qui ont conduit à ma prise de conscience – voir épisode 1épisode 2épisode 3 – évoquent plusieurs autres phénomènes lors la gestion de l’alimentation par notre corps. Ces phénomènes conduisent tous à des manifestations de processus inflammatoires constituant  "l’inflammation chronique" en cause dans les maladies telles la miennes - mais pas que -.

Il y a la pollution de l’alimentation et il y a aussi, l’alimentation non-adaptée.

Non adaptée ?

Je vais essayer de vous l’expliquer avec mes mots mais encore une fois, creusez le sujet en allant des sites plus sérieux sur le net, il y en a tant.

Alors, il faut sans doute accepter le fait que notre système digestif est resté très basique et n’a pas pu évoluer aussi vite que l’introduction d’aliments nouveaux depuis disons 50 ans – qui correspond à la révolution de l’alimentation industrielle pour schématiser, en fait depuis bien plus longtemps, mais je cherche des repères temporels que nous sommes à même d’apprécier -.

Depuis 50 ans, par exemple, notre alimentation a radicalement changé.

Il y a 50 ans, l’agriculture était encore très « artisanale » et familiale et depuis, nombre d’engrais ont été développés, nombre de nouveaux aliments ont été introduits - le soja par ex -, nombre de semences ont été mises au point - le blé d’aujourd’hui est très éloigné de celui d’il y a 50 ans -.

Au nom de la rentabilité économique, les fondements de l’alimentation ont été complètement bouleversés, complètement.

Aujourd’hui, nous consommons, par exemple :

- des aliments qui ont poussé sur des terres enrichies diversement, traitées chimiquement,
-  des aliments dont les principes de conservation sont renforcés par des procédés de température ou par l’adjonction de substances chimiques,
-  de la viande d’abattage d’animaux nourris par autre chose que de l’herbe et avec des farines animales ou des tourteaux de soja d’origine non tracée par ex,
-  de la viande dans laquelle on a injecté nombres de médicaments et d’antibiotiques ou d’hormones
-  des aliments raffinés - et donc non-complets - dont le raffinage est poussé à l’extrême : de la farine la plus blanche et fine, du sucre le plus blanc, du sel le plus blanc mais aussi de l’huile raffinée pour une longue - très longue - conservation … etc

Enfin, ce sont quelques exemples car sur tellement de plans, nous avons manipulés nos aliments ancestraux pour soit disant les « améliorer », en fait pour effectivement les rendre plus présentables, moins chers à produire et pour nous pousser à les acheter, toujours plus.

Les livres - « Les secrets de l’alimentation anti-inflammatoire » du Dr Serfaty-Lacrosnière confirmé par les études du livre « Anticancer » de David Servan-Schreiber – nous indiquent, sur la base d’observations et d’études scientifiques, que tous ces « progrès » dans notre agriculture ont, en fait, conduit à notre empoisonnement  - le mot est fort, désolée, mais on parle de nocivité à petite dose -.

Empoisonnement, car rien dans tous ces progrès, n’est bon pour notre santé.

Je passe sur l’adjonction de substances chimiques, car vous savez tous, même inconsciemment, que les produits chimiques sont tous plus ou moins nocifs.

Je veux attirer cette fois ci votre conscience sur le raffinage des aliments.

L’aliment complet est l'aliment brut qu’on récolte : il a conservé toutes ses parties, comme les grains de blé entiers par ex.

L’aliment raffiné est le résultat de transformations. Au cours du raffinage, on retire une partie des éléments nutritifs de l’aliment complet, comme le sucre blanc, les huiles, le riz blanc, la farine blanche...

Après le raffinage, l’industrie peut ajouter ou non des additifs pour améliorer la valeur nutritive, pour conserver le produit le plus longtemps possible, pour le rendre plus attirant.

Vous l’aurez compris, le raffinage vient dénaturer l’aliment pour des questions esthétiques ou de conservation.

Dénaturé, ça veut dire « vide » et « dénué d’intérêt » pour le corps et même plus grave, la digestion d’un aliment raffiné n’est pas géré facilement par notre système digestif à tel point que les processus inflammatoires sont mis en œuvre à chaque digestion face à l’incapacité de notre corps à gérer ces molécules à la fois dénaturées et surtout « modifiées ».

Ah, parce que le complet et non raffiné, le corps sait gérer ?

Bien mieux, oui, les molécules sont complètes et naturelles comme dans le cas du riz, du sucre, du blé ou non modifiées par des processus de température par exemple comme dans le cas de l’huile.

Dans le cas du blé, la farine par ex complète résulte du broyage simple du grain avec son germe et son écorce. Eh bien dans ce grain, en fin de compte il y a tout : non seulement les nutriments dont votre corps a besoin mais en plus toutes les enzymes nécessaires à sa bonne digestion et assimilation. De plus, les principes vitaux sont contenus dans l’enveloppe du grain de blé, donc plus la farine est complète et plus elle sera riche - et accessoirement respectueuse de l’organisme -, riche en minéraux mais aussi en fibres, oligo-éléments et vitamines.

La farine blanche peut être de plus en plus fine – et donc raffiné jusqu’à T 45 – ainsi toute l’écorce et  tout le germe sont éliminés, par conséquent, elle a perdu la plupart de ses fibres, de ses nutriments. De plus, elle présente un index glycémique élevé - index glycémique impliqué dans un risque pour la santé (diabète, obésité, ...) -.

Dans le cas du sucre et du sel, c’est à peu près la même chose.  Ce qui m’a beaucoup étonné concernant le sucre, c’est que le sucre complet  - bien marron moche, plus complet que le sucre roux – contiendrait dans son enveloppe des molécules le rendant moins cariogène et avec un index glycémique  - je me rends compte qu’il faudrait que je vous explique cette histoire d’index glycémique - lui aussi moins élevé. C’est pas chouette ça, pour la bonne conscience !

Dans le cas de l’huile, le problème, c’est que l’huile vierge, pour des questions de conservation, est chauffée à de très hautes températures qui détruisent la plupart des nutriments et modifient les molécules digestibles pour les transformer en quelque chose que le corps et incapable de gérer et qu’il stocke directement en graisse - obésité en ligne de mire -.

Alors quoi faire ? Mon choix s’est bien sûr porté sur les aliments non raffinés.

Mais attention ! Les résidus de pesticides dans le cas de cultures non bio s’agglutinent dans l’écorce du grain ou de l'écorce, par conséquent, par ex, consommer une farine complète non issue de l’agriculture biologique peut se révéler encore plus nocif.

En appui de mon précédent article, j’ai donc choisi par exemple la farine complète ou semi-complète - dans mon rayon bio de supermarché Carrefour -, le sucre de canne non raffiné – bio et en plus équitable – et pour l’huile, ce sera l’huile de colza et huile d’olive – de la marque bio carrefour – vierge et 1ère pression à froid - pas de modification de molécules garantie -.

En général, mes choix se portent sur les compromis à ma disposition dans mon supermarché - et ailleurs de temps en temps - et donc sur les produits bio et non raffinés. Je suis sûre que pour ma santé future et celle ma petite famille, ce sont les meilleurs choix à faire.

Je conçois qu’il ne soit pas simple de l’accepter au vu de l’éducation alimentaire dans laquelle nous avons tous grandis et pourtant, quels mensonges effarants masquent encore ces vérités, effarants !

Je souhaite simplement à travers cet article - et d’autres à suivre car le sujet est encore vaste -, avoir attiré votre attention, car ce type d’informations vous rendra petit à petit plus avisé dans vos choix de vie et d’alimentation. Mon chemin à moi a dû bifurquer brutalement - merci la SEP -, mais vous, prenez le temps de bien construire les tournants qui formeront votre chemin de vie.

Informez-vous plus encore, car moi, je vous parle avec des mots simples - les miens - de ce que je sais aujourd’hui et je me doute que je n’ai aucune crédibilité médicale et scientifique. Sur le net, avec quelques bons mots clés, vous trouverez des sites sérieux et complets, je vous y engage vivement comme toujours.

A bientôt dans un nouvel article !

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